Afin de s’enquérir de l’état d’exécution des réalisations du PA-PsGouv dans le District autonome de Yamoussoukro, la Coordination Générale du PSGouv et du PA-PsGouv était le mercredi 1er mars 2023 sur une parcelle maraîchère à Balakro à 2 km de Yamoussoukro et dans le champ d’un multiplicateur de parcs à bois de manioc à Gogokro à une vingtaine de km de Yamoussoukro.

À Balakro, les 16 membres de l’Association des Producteurs des Cultures maraîchères de Balakro (APCMB) sont bénéficiaires, depuis fin décembre 2022, de 8 ha de kits d’intrants et de matériels agricoles pour la production d’aubergines, de piment et de tomates.

L’équipe PA-PsGouv a pu voir le 1/2 ha d’aubergines N’drowa d’Issia mis en place depuis le 02 février 2023 pour un cycle d’une durée de trois mois.
’Nous avons reçu gratuitement du PA-PsGouv tous les produits, intrants et matériels pour la mise en place des aubergines. Dans deux mois, nous allons passer à la récolte. Nous sommes sur ce site depuis 2016, mais nous n’arrivions pas à décoller parce que nous étions obligés de lever chaque fois une cotisation interne pour lancer nos activités. Notre production était faible sans compter que l’engrais est devenu cher à cause de la guerre en Ukraine. Le PA-PsGouv est donc venu nous soulager. Chacun d’entre nous aura 1/2 ha de maraîcher quand on va lancer sous peu la mise en place de toute la superficie’’, s’est félicité Loua Ben Soumahoro, président de ladite association.

Après cette phase expérimentale, Loua Ben et ses camarades vont mettre en place 4,5 ha d’Aubergines, 3,5 ha de tomates et 0,5 ha de piment.

La reconstitution du fonds des intrants et matériels en vue de la pérennisation du projet sera l’objectif premier de l’APCMB. ’’ Après la vente, nous aurons assez de moyens pour faire face à nos dépenses, faire de l’épargne pour permettre à nos enfants de faire de bonnes études’’, a annoncé Loua Ben.

Paul N’goran Koffi est multiplicateur de parcs à bois de manioc à Gogokro. Il est propriétaire de 2 ha depuis le 06 juin 2022. Son champ est prêt et n’attend que la pluie pour faire son premier recepage ce mois de mars. Pour les deux cycles de recepage, il devrait s’en tirer avec 48 ha de parcs à bois pour une production de 480 000 boutures de manioc à raison de 10 000 boutures à l’hectare. Chaque recepage se fait tous les huit mois.

’’Grâce à l’ANADER, j’ai déjà mes marchés avec les producteurs de tubercules de manioc de la région. Je serai leur fournisseur. Financièrement, je serai autonome et je contribuerai à la sécurité alimentaire. Dans douze mois, je vise 10 ha de parcs’’, a relevé Paul N’goran, anciennement producteur de plants de bananiers.

À ce jour, plusieurs producteurs de manioc et de cultures maraîchères et de nombreuses transformatrices de manioc en produits dérivés (attiéké et placali ont bénéficié gratuitement dans plusieurs régions du pays d’intrants et de matériels agricoles. Leur encadrement et leur suivi sont assurés par l’Agence nationale d’Appui au Développement rural (ANADER).